Table des matières

Préface du professeur René Degni-Ségui

Avant-propos

Approche intégrée et renversement de l’analyse

Témoignages et documents : éléments de méthode


1. Le contexte social et politique

Le cadre sociodémographique

Des conflits anciens et une violence entretenue

De lourds héritages politiques

Un recours fatal à la violence ?

Le « système Habyarimana »

La question ethnique et les différentes formes de discrimination sociale

Un MRND en échec face aux rivalités régionales


2. La question des réfugiés et le choix de la lutte armée par le FPR

L’entrée en scène inopinée d’un nouvel acteur

La question des populations rwandophones au Zaïre et en Ouganda

Les négociations régionales engagées à partir de 1988

Les impasses liées à la « stratégie du retour »

Le primat des enjeux « ougandais »

Régionaliser et inscrire la guerre dans la durée

Guerre civile et ouverture démocratique à l’intérieur

Les tensions au niveau des FAR et la définition de l’« ennemi »


3. Une transition politique obligée

La mise en place du MRND « rénové »

La rénovation à l’épreuve du multipartisme

Une double fragmentation du champ politique

La nouvelle carte du pouvoir « réparti »

Le pouvoir présidentiel

Un pouvoir diffus, des canaux d’expression complexes

Le premier cercle, dont l’Akazu

Le cercle régional

La « mouvance présidentielle »

Le suffrage universel et l’expression des « démocrates »

L’enjeu du contrôle des médias

Tentatives d’émancipation

La riposte présidentielle et la reprise en main des médias

4. Les négociations d’Arusha et la recomposition des forces politiques

Des pourparlers sous contrainte militaire

Le positionnement idéal du FPR

L’éclatement du front intérieur

Les restructurations du Haut Commandement militaire

La remobilisation du MRND et la réaffirmation du président

Le « protocole sur le partage du pouvoir »

La montée des tensions et la recomposition du champ politique

L’éviction de Dismas Nsengiyaremye

Le congrès du MRND des 3 et 4 juillet 1993

Le congrès extraordinaire du MDR des 23 et 24 juillet 1993

5. Les non-dits des accords d’Arusha et le blocage du processus de transition politique

Une mise en œuvre des accords redoutée par tous

Rapprochements entre le MRND et les tendances prohutu des partis de l’opposition intérieure

L’impossible mise en place des institutions de transition

La stratégie de déstabilisation de la sphère politique intérieure par le FPR

La stratégie de sape de l’opposition par le MRND

Des stratégies de survie politique pour les « démocrates »


6 : La compétition pour le contrôle des milices

Des parrainages nombreux et intéressés

Des militants aux miliciens

Les jeunesses Interahamwe, mouvement « intégré au sein du MRND

Le contrôle des ressources financières

Les entraînements militaires et les distributions d’armes


7. L’attentat du 6 avril 1994 et la mise en place du Comité militaire de crise

Un faisceau d’hypothèses concordantes sur les responsables de l’attaque

Des choix erronés et funestes qui n’avaient rien de nécessaire

La réunion informelle du Haut Commandement de l’armée

La réaction de la famille présidentielle

Les termes de la vengeance

Les conditions de la succession

La mise en œuvre de l’attentat, une énigme entretenue


8. L’alternative civile

Échapper à la logique des accords d’Arusha

« Laisser les civils au premier rang »

Les limites de la politique du fait accompli


9. L’installation des autorités intérimaires

La composition du Gouvernement intérimaire

De la vengeance au génocide

Les négociations impossibles entre les belligérants


10. Les partis pris de l’ambassade de France

Le récit d’une évacuation sous contrainte

Samedi 2 avril – mercredi 6 avril – jeudi 7 avril – vendredi 8 avril –

samedi 9 avril – dimanche 10 avril – lundi 11 avril – mardi 12 avril

L’arrivée des personnalités politiques rwandaises à l’ambassade de France

La caution de l’ambassade de France à la mise en place du Gouvernement intérimaire

Un accueil et une évacuation sélectifs

La réception des « opposants » à l’ambassade de France

Quelle motivation à une solidarité aussi exclusive ?


11. Des massacres au génocide

L’ambivalence et la faiblesse du Gouvernement intérimaire face aux massacres

L’opération « Pacification » des 10-12 avril 1994

Enjeux et responsabilités du génocide

Le risque de génocide, sous-estimé ou intégré par le FPR ?

La mise en acte du génocide et ses maîtres d’œuvre

12. Le Gouvernement intérimaire au cœur du pouvoir

Le « vrai mandat » du GI désormais assumé

Un fort activisme

La formation du collectif gouvernemental

L’armée sous le contrôle des civils ?

L’autonomie sauvegardée de Théoneste Bagosora

La question du contrôle des forces miliciennes

Nouveau cap dans l’encadrement de l’autodéfense civile

Le « gouvernement du génocide »


13. La guerre, instrument de départage des candidats à la succession

Le partage des ressources publiques

Nduga versus Rukiga

Les ruptures irréversibles du 17 mai

L’épuration des officiers et la relance de l’autodéfense civile

L’alliance obligée d’Édouard Karemera et de Joseph Nzirorera

L’institutionnalisation de l’autodéfense civile

La consécration dérisoire de Joseph Nzirorera


14. Justice et vérité : la « guerre de la mémoire »

Un travail de vérité exceptionnel mais sélectif

Les errements de la justice internationale

Le choix des accusés

Le volet financier demeuré dans un angle mort

La justice, étouffoir de la vérité ?

Le jugement Bagosora ou les limites fixées à la réécriture de l’histoire

L’instrumentalisation politique du TPIR


Conclusion

Principaux sigles et acronymes

Lexique

Liste des encadrés

Liste des annexes

Index des noms de personnes

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